Monsieur l’Abbé Prajoux ne s’était pas trompé quand il écrivait, à propos de la maison forte d’Arcinges, page 101, je cite : "...Tout cet ensemble de constructions anciennes tombe en ruines et lorsque ces derniers vestiges du passé auront disparu, rien ne rappellera plus aux générations futures le vieux castel d’Arcinges". Ce texte a pratiquement un siècle et, conter à ce jour qu’une seigneurie fut présente en ces lieux, reviendrait à être considéré comme un affabulateur. Au début du XX ème siècle, on souciait fort peu de sauvegarder le patrimoine. Il m’est arrivé de passer pour un hurluberlu, en allant explorer les ruines de château médiéval, notamment celui de Montalet, qui surplombe Molières-sur-Cèze (Gard). Cet édifice réduit à quelques pans de murs, il y a encore trente ans, est actuellement en pleine restauration. En ce qui concerne Saint-Germain-la-Montagne ( à ne pas confondre avec Saint-Germain-en Montagne, Jura), situé aux confins du Maconnais, n’oublions pas que sa puissante seigneurie Villion, fut détruite par Philippe-Auguste en 1181 (source : Dictionnaire topographique du département de la Loire,J.E. DUFOUR).
Toujours dans les écrits de l’Abbé, il se confirme l’absence de sécurité sur les routes de France, au début du règne
de Louis XIV. Si on souhaite connaître l’histoire du canton de Belmont, de façon chronologique, il faut lire ce document avant tous les autres et, ne pas faire l’inverse (comme moi !).